Face à la hausse des loyers, à la tension sur l’offre locative et à l’évolution des modes de vie, les micro-logements et le coliving séduisent de plus en plus dans les grandes villes françaises. Notre belle ville rose, dont le dynamisme attire chaque année de nouveaux étudiants et jeunes actifs, n’échappe pas à cette tendance.
Les micro-logements, souvent compris entre 15 et 25 m², répondent à une demande croissante de ceux qui cherchent un logement pratique, bien placé et accessible. Pour un étudiant ou un jeune salarié en mobilité, disposer d’un petit espace bien optimisé, proche des pôles universitaires ou des sites aéronautiques, reste une solution attractive. Dans le centre-ville de Toulouse, par exemple autour de Compans-Caffarelli, certains micro-logements se louent entre 450 et 600 € par mois, un tarif compétitif compte tenu de l’emplacement.
Le coliving va encore plus loin. Il combine des espaces privatifs (chambre et salle d’eau) avec des espaces communs tels qu’une cuisine, des salles de coworking, une salle de sport ou même des terrasses partagées. Cette formule séduit particulièrement les jeunes actifs arrivant à Toulouse pour travailler chez Airbus, ATR ou dans le spatial. Elle leur permet de trouver un cadre de vie clé en main, avec des services inclus comme le ménage, internet ou encore des activités collectives. Les opérateurs de coliving ciblent déjà des quartiers bien connectés aux transports, comme Saint-Agne ou Borderouge.
Pour les investisseurs, ces formats représentent une opportunité intéressante. Les micro-logements offrent un rendement au mètre carré souvent supérieur à celui d’un appartement classique, tandis que le coliving permet de répondre à la pénurie de logements pour étudiants et jeunes actifs. Mais il convient de rester vigilant : respecter les normes de décence, anticiper les règles d’urbanisme et tenir compte des charges parfois élevées liées au coliving sont des points clés de ce type d’investissement.
À Toulouse, où la demande locative continue de croître grâce au dynamisme économique et à l’attractivité universitaire, micro-logements et coliving apparaissent comme des solutions innovantes face à la pression du marché. Pour les investisseurs, c’est un segment en plein essor qui mérite d’être étudié dès aujourd’hui.