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Depuis le 1er octobre 2025, les professionnels qui réalisent plus de 1.000 diagnostics de performance énergétique (DPE) par an sont automatiquement suspendus, sauf s’ils peuvent justifier ce volume d’activité. Cette mesure s’inscrit dans la volonté du gouvernement de rendre le DPE plus fiable et de lutter contre les pratiques douteuses.

Selon le ministère du Logement, tout diagnostiqueur dépassant ce seuil sur une période glissante de douze mois fera l’objet d’une vérification. L’objectif est clair : éviter les DPE réalisés à la chaîne, sans véritable visite du logement, et garantir la qualité du diagnostic, devenu un outil incontournable de la transition énergétique.

Le DPE, rappelons-le, est obligatoire pour toute vente ou location de bien immobilier. Il détermine la classe énergétique du logement (de A à G) et influence désormais fortement la valeur d’un bien, notamment avec les interdictions progressives de location des passoires énergétiques.

Quel impact pour les investisseurs à Toulouse ?

À Toulouse, où le marché locatif reste très dynamique, cette mesure pourrait avoir deux effets :

  1. Des délais un peu plus longs pour obtenir un DPE, le temps que les diagnostiqueurs s’adaptent aux nouvelles règles.
  2. Mais aussi une meilleure fiabilité des diagnostics, ce qui est une bonne nouvelle pour les propriétaires et les acheteurs.

En effet, un DPE précis et cohérent est essentiel pour :

  • estimer la rentabilité réelle d’un investissement,
  • anticiper les travaux de rénovation énergétique,
  • et valoriser son bien sur le long terme.

Dans un contexte où les règles énergétiques deviennent de plus en plus strictes, cette réforme participe à assainir le marché et à rétablir la confiance entre diagnostiqueurs, propriétaires et locataires.