loader

Les récentes données dévoilées par divers experts immobiliers montrent un marché fragmenté, où la dynamique des prix varie considérablement selon la localisation géographique.

Alors qu’on observe de légères baisses dans certaines villes traditionnellement réputées pour leur flambée des prix, d’autres lieux continuent de connaître une hausse continue.

Des villes comme Cannes et Nice, qui avaient jusque-là résisté à la baisse, ont récemment enregistré une diminution des prix au mètre carré. Ces diminutions, bien que limitées entre 0,7 % et 0,8 %, marquent un tournant après deux ans et demi sans variations notables à la baisse.

Une partie de cette évolution s’explique par les mouvements récents des taux d’intérêt. Malgré une perception générale d’accalmie financière, les taux demeurent supérieurs à 3 %. Par exemple, les prêts sur 20 ans se stabilisent autour de 3,20 %, freinant ainsi les espoirs de nombreux acheteurs potentiels de voir leurs capacités financières s’améliorer rapidement.

Malgré ces tendances globales vers la stagnation ou la légère contraction des prix, certaines villes échappent à cette règle. Montpellier, Marseille, Paris etsurtout Toulouse affichent des hausses de prix remarquées parmi les centres urbains.

En avril, on a observé des augmentations allant de 0,2 % à Paris jusqu’à 0,9 % à Toulouse. Ceci montre une persistance de la demande élevée dans ces métropoles.

D’autre part, Bordeaux aussi enregistre une hausse plus discrète de 0,6 %. Cette ville connaît un regain partiel après avoir subi une forte baisse durant les années 2022 et 2023, où le marché local avait décroché d’environ 13 % à son pire moment.

Plusieurs éléments peuvent expliquer pourquoi certaines agglomération, telles Toulouse, voient encore leurs prix augmenter.

La demande reste élevée grâce à leur attractivité économique, culturelle et éducative. De plus, les investissements publics augmentés dans les infrastructures et les transports, ou les projets urbains ambitieux, renforcent souvent la valorisation immobilière dans ces villes premium.

Autre facteur décisif : un déséquilibre structurel entre offre et demande. Dans plusieurs grandes villes, dont Toulouse, la location demeure une alternative nécessaire, en raison du trop petit nombre de logements disponibles à la vente par rapport à la demande.